Les limites

Avant toute Warndreieckprise en charge, l’ostéopathe définit si le motif de consultation est de son ressort.  Si ce n’est pas le cas, il réoriente le patient. Lors du traitement, il ne se sert que de ses mains. L’ostéopathie ne se substitue pas à la prise en charge médicale. Seul votre médecin peut envisager de modifier votre traitement médicamenteux.

L’ostéopathie ne prétend pas tout soigner. Un ostéopathe est susceptible de soulager les pathologies fonctionnelles. Il ne traitera en aucun cas les atteintes organiques. Quelques exemples pour plus de clarté : l’ostéopathe peut améliorer une épaule douloureuse, mais ne répare pas un arrachement musculaire ; il peut améliorer des brûlures d’estomac, mais ne soigne pas un ulcère…

Aussi dans le cadre de maladies avérées (cancer, maladie auto-immune…) l’ostéopathie n’aura pas pour but de guérir, mais peut avoir un rôle complémentaire à la prise en charge médicale afin de soulager le patient et de lui apporter un meilleur confort de vie.

 

Quel que soit le type de la manipulation utilisée, l’objectif du traitement reste le même : rétablir l’équilibre physiologique de l’organisme en redonnant de la mobilité à une zone en restriction de mouvement.

A la suite du traitement, le patient peut avoir des réactions inflammatoires qui se traduiront principalement par des courbatures et un état de fatigue. Ces réactions sont normales et ne doivent pas inquiéter. Elles font partie du processus de réajustement de l’organisme. Dans les 2 à 3 jours qui suivent une séance d’ostéopathie, il est par conséquent conseillé de laisser reposer son corps, le temps que ce dernier s’adapte à ce nouvel équilibre.

Le nombre de consultations dépendra du patient et de son trouble fonctionnel. En général, la prise en charge d’un trouble aigu requiert une à deux consultations.

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